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  • : Le blog de j. DRIOL
  • : à la mémoire de Bruno ROQUET le blog de anciens du CERP de Bergerac
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 09:41

Ceux qui ont participé au Bergerac Day de cet été à Cahors savent les multiples effets positifs qu’il a engendrés (fort bien relatés d’ailleurs dans un rapport consultable sur ce site) et qu’il a permis à certains, les plus intellectuels d’entre nous sans doute, de mener, entre autres, une réflexion sur la place de l’homme dans le monde et l’analyse des principaux problèmes géopolitiques existants.

C’est dans cet esprit qu’il a été décidé d’envoyer une mission d’observation en Chine afin de réaliser, in situ, un large audit de la situation.

Elle était constituée de Jacques Driol assisté de Jia Peng, Pierre Gerbal et sa matraque, Alain Baufumé et Véronique.

L’équipe s’était munie de deux ouvrages pour mener à bien sa mission : le « Petit livre rouge des pensées de Mao Tsé Toung » et « Mes plus belles étoiles » de qui vous savez.  

Voici son rapport

Pour être immédiatement dans le bain nos avons voyagé avec Air China et, dès l’embarquement, une constatation s’imposait : les chinois sont beaucoup plus nombreux que les français. « Heureusement,  nous fît remarquer Véronique, qu’ils ne se sont pas tous assis du même côté, sinon nous n’aurions jamais pu décoller !»

Vol sans histoire, descente sur Pékin, salut à la grande muraille et on redécolle pour Shanghaï.

Là bas nous attendait la belle Jia Peng, dans une robe lamée de soie grège, bottines traditionnelles, cheveux tressés et casaque orange pour une première cérémonie du thé sur le tarmac de l’aéroport. Première découverte de l’empire du milieu, première émotion, nous savourons.

Il est maintenant environ 23 heures, les bruits de la ville nous parviennent assourdis, le ciel est éclairé des plus belles étoiles encore disponibles, le dépaysement complet. Nuit de Chine, nuit câline, la magie de l’Orient commençait à nous envelopper. Nous étions fatigués et heureux, nous allâmes nous coucher.

Levés tôt le lendemain matin parce que les chinois se lèvent tôt parce que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt et parce que c’est aux chinois que le monde va bientôt appartenir.

Levés tôt aussi parce qu’une nuit passée sur un matelas en contreplaqué, même à plusieurs épaisseurs, est agréable certes mais ne pousse pas à la grasse matinée. Levés tôt donc nous partîmes en repérage dans le centre ville où le choc visuel fût violent. Des gratte ciels tous plus beaux et plus hauts les uns que les autres et qui le seront moins demain que ceux qui se construisent aujourd’hui ; des chantiers innombrables travaillant jour et nuit, des nœuds autoroutiers impressionnants, des magasins de luxe affichant des prix insultants.

Et dans tout cela, nous au milieu d’une partie des 700 millions de petits chinois dont nous parlait Jacques Dutronc qui vont et viennent sur leurs cyclomoteurs électriques, petites fourmis industrieuses qui font avancer le pays.

Il y a plein de pauvres, il y a plein de riches, il y a plein de chinois.

Même s’il y a parfois quelques étrangères fortunées, monégasques ou non, qui viennent s’y défouler, il est impressionnant de voir que les produits de luxe à prix astronomiques sont là et s’écoulent par milliers. Il y a donc beaucoup de chinois qui ont beaucoup d’argent.

Une règle économique de base dit que s’il y a des riches quelque part il y a des pauvres à côté. Dans le cas de la Chine s’il y a beaucoup de chinois qui ont beaucoup d’argent il y en a encore beaucoup plus qui n’en ont pas ; c’est vrai, on les a vus.

Les jours suivants nous continuâmes nos recherches et nos observations à travers la ville mais comme le lecteur se fout probablement complètement de savoir que nous avons visité ceci et observé cela nous ne le raconterons pas. D’ailleurs les librairies sont pleines de livres d’explorateurs et rien n’est plus ennuyeux que de subir les photos de vacances des voisins ou les récits de voyage de Tartarins à la petite semaine de notre espèce.

Ici s’arrête donc le récit de notre voyage à Shanghaï ou presque car nous pouvons quand même juste avant de conclure rapporter une ou deux anecdotes propres à faire sourire.

Dire tout d’abord qu’il y a de bonnes affaires à réaliser dans ce temple du commerce sans même avoir besoin de chercher beaucoup comme, par exemple, l’achat pour quelques yuans de stylos Mont Blanc qui seront bien utiles aux écrivains ayant un deuxième tome de leurs mémoires à rédiger. L’affaire est intéressante sauf si l’on se retrouve avec de la monnaie rendue en faux billets pour l’achat de ce faux Mont Blanc.

Cette anecdote fait penser au regretté Coluche qui disait : « La police est là pour nous protéger mais qui nous protège de la police ? » que nous complèterons par : « Et qui protège la police ? » Malheureusement personne et c’est ainsi que Pierre Gerbal fût la cible des pickpockets qui lui ont dérobé notre bourse commune. Ca énerve !

Au marché des bonnes affaires on trouve aussi bien évidemment les montres . Les actuelles et les anciennes. Jacques a ainsi pu s’offrir une pièce ancienne et très rare, lui a dit le marchand, d’une grande maison suisse. C’était une véritable affaire et il a pu constater effectivement que tous les autres marchands de la rue offraient cette même antiquité à un tarif plus élevé.

Véronique de son côté n’a pas voulu être en reste et son intérêt s’est porté sur un I Pod Nano de belle facture. La rouée, qui connaissait les usages, a discuté que dis-je a bataillé, bien plus a ferraillé pour écraser le prix demandé et, de fait, l’a ramené de 680 yuans à 350 yuans ! A ce stade là elle a topé et emporté son article. Le stade suivant s’est passé dans le magasin d’en face où une vendeuse a offert le même produit à 150 yuans. Colère de notre consommatrice qui retourna au premier magasin et réussit ce qui n’avait jamais encore été réalisé c'est-à-dire à faire rendre gorge, soit 100 yuans, à la première vendeuse qui n’a vraisemblablement toujours pas compris ce qui lui était arrivé.

Mais de Mont blanc en Rolex, de Vuitton en Apple nos valises se remplissaient et nos jambes fatiguaient ; un bon massage s’imposait, un massage de pieds par exemple qui consiste curieusement à commencer par se faire massacrer le cou et les épaules avant d’en venir aux petits petons durant une heure de temps. On en repart guilleret en se demandant si cela a fait du bien tout en sachant que cela n’a fait aucun mal.

Il y a aussi le massage de tête qui chasse les mauvaises énergies en se faisant tapoter le crâne pendant un quart d’heure avec ce qui ressemble à un paquet de spaghettis.

Avec le jour du retour qui se profilait émergeait le devoir de rédiger notre rapport et d’en dégager les faits marquants : qu’avions nous vu en deux semaines et quel enseignement en tirer ?

Nous avions vu tout d’abord des jolies filles !

 Beaucoup évidemment puisqu’il y a beaucoup de chinoises. On nous avait dit que les chinois tuaient les bébés filles ; nous pouvons témoigner qu’il en reste encore pas mal, et même des pas mal.

On nous avait dit aussi que les chinois ne souriaient jamais et méprisaient l’étranger. Nous avons fréquemment échangé sourires et plaisanteries malheureusement limités par notre méconnaissance de la langue. De plus il est courant là bas qu’un passant s’arrête et propose son aide au malheureux étranger en perdition; le chinois est urbain.

La Chine est sale. Peut-être mais pas partout. Shanghaï est propre et le métro rutilant. Peut-être que le fait de manger les chiens empêche ceux-ci d’orner les trottoirs comme ils aiment à le faire en France.

On nous avait aussi prévenus que les chinois écrivent en vermicelle  et parlent chinois. C’est vrai et c’est un gros problème pour survivre là bas, sauf pour eux.

Voici donc ce qu’en quelques divagations et libres interprétations notre pseudo mission scientifique a eu envie de rapporter à ceux qui n’en faisaient pas partie. Nous sommes donc rentrés comme prévu et avons retrouvé notre patrie chérie, ses grèves, ses crottes de chien, ses rond points fleuris et autres éléments qui nous caractérisent. Pendant ce temps les chinois vont, viennent, ferment leur gueule et bossent. Eux qui bouffent déjà du serpent et de la tortue, du chien et du crapaud vont bientôt s’offrir une Europe bien grasse sans grande difficulté.

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 17:55

Actuellement je réside à Vannes, et le week-end j'entends les avions "monter" dans le ciel tout près de chez moi...pour larguer à Meucon.
Mes envies de sauts se sont calmées avec le temps, mais mon coeur bat toujours dans ces moments-là.
Cela me rappelle trop de bons souvenirs. Sauter au-dessus de Vannes, la vue du Golfe du Morbihan de là-haut, c'est gééénial !!!

En parlant de Vannes ( Meucon pour être précise ), qui reconnaitrait ces hommes autour de moi? Je crois que le chevelu de gauche doit être un Américain qui refusait de se battre au Viet-Nam
Merci de me répondre.. ça date des années...heuuuu....1971 peut-être. J.M. Maheu devrait savoir, lui. Merci pour la réponse et bon vent à tous.

Il était une fois la France et ses français

les sponsors

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La (rare) photo ci-dessus de l' étoile ( couverture des Hommes Volants ) a eu lieu au dessus de PARIS !!! en 1976
GetAttachment[4]-copie-2C'est pour le nouvel an chinois... d'autres photos en bas de page
Merci Cathe pour tes belles archives

Mon 1er saut fut fait à la Ferté Gaucher, ou plutôt à Troyes, car le terrain était enneigé en ce mois de février 1969.CB
Année tragique à la Ferté avec le crash de SYLVAINE, victime d’une « poignée dure ». Tous les parachutes TAP660 furent détruits sauf trois (les moins pires) pour que nous puissions quand même essayer de progresser.

Ces deux années sur ce terrain ont marqué ma mémoire pour son ambiance pieds noirs chaleureuse et indisciplinée: il y avait des admirateurs de CANAROZZO dans la bande ( je ne citerai personne) mais nous avons tremblé plus d’une fois avec des ouvertures « derrière les arbres » ! ! !

J’ai choisi Bordeaux pour mes études pour une raison facile à deviner : Bergerac n’était pas loin.

Facile d’aller en stop, c’est direct…n’est ce pas Pierrot , tu étais CRS à l’époque. Tu passais en moto et tu m’as vue au bord de la route, tu t’es arrêté, et m’a sorti la devinette : « hé ! tu me reconnais pas ? »

Avec tes lunettes de chouette, ton casque et ta tenue de motard, tu étais méconnaissable. On a eu un beau fou rire quand je t’ai reconnu, sans lunettes  et on est tombé dans les bras devant les voitures qui défilaient !

Bergerac était ma maison, en fin de semaine je « rentrais » à Bergerac. Ma vie était là bas.

Nous mangions souvent la soupe populaire chez Momon (madame Sibo de son état civil) notre mère à tous. Le matin elle fixait son panier sur sa bicyclette et  allait chercher ses légumes à la ferme, pour préparer les repas. En passant par la cuisine pour aller nous installer à la table (8 places, pas plus) de la petite salle derrière, il y en avait toujours un qui soulevait un couvercle pour humer la bonne soupe et faire râler la Patronne. C’était devenu presque un rituel.

Sinon, à la ferme d’à côté ils vendaient le vin au litre si on apportait sa bouteille, et ils trayaient la vache directement dans la bouteille…ça moussait mais on avait le temps.

Quand le temps ne permettait pas de sauter, monsieur PRIK dit papa Shultz nous passait des films de Popeye, toujours les mêmes, un peu rayés, mais on n’était pas difficiles.

Le flipper était en général monopolisé par M. MARTINCOURT et son complice LAURENT, le mécanicien. S’il devait quitter la place forte, il laissait en général assez de parties gratuites pour passer un bon moment. Il touchait souvent «  le bonheur » c’est pour cela qu’il ne mettait qu’une pièce de 20centimes le matin dans le bastringue.

La musique de la salle de pliage était choisie par M. Prik. Une de ses chansons favorites était de France Gall : « les sucettes à l’anis », et sur son visage d’apparence souvent sévère, on voyait alors un sourire bien particulier.

Il nous arrivait aussi pendant les temps libres d’aller déguster des crêpes au moulin de MALFOURAT, et de les accompagner d’un petit Montbazillac de derrière les fagots.

Grâce à notre mascotte le Japonais YOSHI, et du fait que M. Prik ne trouvait pas de traducteur pour débriefer le jeune élève Nippon, je me suis lancée pour la première fois à oser parler l’anglais. Cela peut paraître anodin, idiot même, mais il m’a fallu du courage pour affronter le regard, ou plutôt l’oreille des zautres. C’est en fait comme un premier saut : il suffit de se lancer.

J’étais fauchée comme l’est une étudiante dont les parents n’ont que faire de son sport favori.

Exemple : pour mes 21 ans, ma mère voulait m’offrir un collier de perles (SON fantasme) et moi de proposer: « pour le même prix j’aimerais plutôt un altimètre… » Shocking la mère !

Il y a toujours un système D quand il le faut : je venais en stop, et au retour il y avait toujours une place dans une voiture. Je dormais souvent sous ma tente ( celle-ci fut même grignotée par une vache un matin au réveil ...frissons d'angoisse). Un militaire m’a donné une vieille combine rouge avec la bande noire sur la manche, à laquelle j’ai cousu des pièces fleuries aux fesses. On était moins « look » à l’époque.

Comme j’étais assidue ( merci JJacques, c'est toi qui l'as dit ) j’ai eu la très grande chance que M. Prik  me choisisse pour accompagner un élève instructeur à Biscarosse. J’ai pu progresser très rapidement avec NADALIG, puis avec J.C.FRANCOIS.

Et c’est en mobylette que je parcourais Bordeaux-Biscarosse,(85km) sous la pluie, avec mon barda, ma tente, et le même Kway que celui de Danny Boon.…j’étais têtue, c’est pas possible!

A Bisca. la cantine était orchestrée par  JACQUELINE et JULOT qui s’enguirlandaient joyeusement en cuisine.

Pour continuer sur les repas….au Tortoni  nous avions notre « salle privée », le couloir du cinéma pas très « select », mais nous y étions chez nous pour chanter, parfois même danser avec les chaises autour de la table, après avoir dégusté la brandade de morue, spécialité de FELIX. Le silence se faisait d’un coup quand la belle BERNADETTE faisait son entrée, puis, applaudissements pour sa tenue de majorette, sifflets admiratifs, 1,2, 3, 4, 5 zob... et bises sans fin tout autour de la longue table.


Une fois tous mes tests à jour, j’ai « bouffé » du chrono à chaque saut avec les tour-tour-salto ( merci mon coach J.J.RAJADE, très pédagogue : tu disais juste ce qu’il faut  sans jamais t'énerver et pas un mot de trop…) pour finalement être sélectionnée pour aller aux éliminatoires à la Coupe Lajus, puis à Pau, ce qui m’ouvrait la voie vers VICHY, les Championnats de France Nationaux.

Seulement, je n’avais pas les moyens, et j’ai abandonné ce rêve.

Je n’avais pas dit mon dernier mot en me classant 3ème aux Championats de France A.S.S.U.(étudiants) à Grenoble. J’étais la seule féminine représentée.

Les quelques TR que j’ai fait étaient de délicieuses « récréations » , mais je devais attendre l’absence du Chef, et il partait rarement…

Merci Christian TRANQUART pour les photos que tu as faites de moi en chute. Gros poutou!!! ( je pense encore à toi, tu imagines…)

Les zones à éviter autour du terrain : la mare juste en bout de piste, une ferme tout près, le centre d’insémination artificiel que MARTINCOURT ne manquait pas de nous montrer d’un coup d’aile au-delà de la Dordogne.

J’ai décollé 403 fois, et j’ai atterri 398 fois sur mes pieds. MARTINCOURT profitait parfois de devoir redescendre chargé, à cause d'un changement de temps, pour nous faire une peur bleue au cours de la descente.

Un jeu qu’il aimait faire (seul) : essayer d’atterrir avant le premier largué. Si si, il lui restait un grain de la guerre d’Indochine.

Pour ceux qui sont allés à la FERTE dans les années 1969/1970, un certain Jacques VITAL surnommé « radio-hanoï » nous réveillait la nuit avec ses cauchemars sonores. Sa femme Denise était là pour l’apaiser.

Monsieur MARTINCOURT, lui, ne se caillait pas le lait et dormait la nuit sur ses deux oreilles entre Madame (championne de mots croisés) et SNOOPY, son saucisson à pattes qui n’aimait pas être privé de TV.( GERBAL , raconte l’histoire de la chaise).

A ROUMANIERES, un jeune d’une ferme pas loin venait souvent nous regarder des journées entières, fan de parachutisme mais pas un sou en poche. Juste assez pour s’acheter tous les écussons de tous les clubs et en couvrir son pull ( on ne voyait plus le pull !!!)

Un jour FELIX lui a offert son baptême de l’air. Le jeune était fou de joie et avait les larmes aux yeux de bonheur. Merci FELIX, je suis sûre que tu n’es pas loin « de l’autre côté ».

Il y a un foutoir monstre dans mes caves, mais dès que j’ai retrouvé quelques photos de l’époque, je ne manquerai pas de les envoyer.

Le passé est passé, mais il y a des moments où tous les souvenirs remontent à la surface, le puzzle se solidifie avec la mémoire collective, c’est magique.

Merci à Jacques Laffitte de qui j’ai lu le texte et j’ai essayé de ne pas te répéter, car on a plein de choses en commun.

Qui a des nouvelles du BARON ? AGUILARD ? GAONACH ? AZARIAN ? CHAUVET ? NADALIG ? DELMOULY ? TRANQUART ? MOREAU ? M.CL. VIRVAUX ? DE GAILLANDE ? M.F. BAULEZ ? LIBELLULE ? et tous ceux et celles que j’oublie, qu’ils me pardonnent.

Voici les photos ( celles en chute sont prises par Christian TRANQUART, et celles dans l'avion sont prises à Vannes, je ne me souviens plus des noms des autres paras.Ca devait être environ dans les années 1975. Je ne trouve plus mon carnet de sauts pour plus de précisions, mais je vais chercher encore.
fiche de ..

GetAttachment[championnats de France universitaires 1972-2

coupe Lajus 1971
coupe Lajus 1971-2









coupe Lajus 1971-3




Biscarosse 1971

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Jo Marchal 1Catherine fait du stop

ovnis +
razzia+à+..
étoile+au..

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 17:26
Les "militaires"‏

Figures incontournables des centres para, attirés autant par les anuités vite gagnées au sein des CEPS, que du plaisir de sauter, les militaires ont marqué la vie des centres.

Ils étaient partout, de tous les temps, jusque dans les années 80. Leur discipline favorite étaient la voltige et la précision d’atterrissage.

Il fallait de l’abnégation pour se fader des sauts à 1200 m, enchainer 6 secondes de chute agitée, où le degré de rotation de trop ou de moins coutait des pénalités.

Le voltigeur était aussi concentré que le relativeur de compétition d’aujourd’hui, mais le fun en moins.

La tenue camo ou le jogging bleu règlementaire tenait lieu de costume de scène. Les combinaisons fluo de Zoo, fabriquées sur l’ile Barbe à Lyon, ont coloré les centres bien plus tard. Faut dire que la gay pride n’existait pas encore…

 

Les sorties d’avion étaient sobres : pas de paluches qui se frappent façon banlieue, pas d’extériorisation par des borborygmes avalés par le vent, rien. Rien que des regards durs, tristes parfois, absorbés qu’ils étaient par la volonté de la performance.

Certains n’arrivaient pas à faire abstraction de leur environnement et donnaient l’impression de prolonger leur formation professionnelle le week-end sur nos centres de loisirs.

L’effet était accentué quand un gradé les accompagnait. Le vouvoiement pour eux était de rigueur, comme le tutoiement l’était pour nous, les « locaux civils ».

Il y avait quand même des pointures, qui impressionnaient par leur carrure athlétique et leurs performances sportives.

Leur mode d’expression s’apparentait plus à des aboiements qu’à des suggestions mezza vocce, du style :

-          Bordel ! Tu ramasses ton extracteur !

La fréquentation se passait bien, tout au plus pouvaient-il heurter les âmes sensibles par leurs relations exsangues d’empathie avec les débutants.

 

Des débutants, ils en avaient aussi. Des durs à cuir qui découvraient la discipline tardivement, comparativement à leurs états de service.

Je me souviens d’une équipe de légionnaires un week-end. Comme je n’avais rien à lire entre deux sauts, j’examinais discrètement leurs tatouages : enluminures, brevets para, « fleur à ma maman », constituaient un excellent dérivatif…

Le Pil, n’était pas disponible et c’est un Cessna 206 à pistons qui assurait les rotations.

Forcément, le temps de montée étant très long, l’aéronef décrivait de larges circuits sur les coteaux de Monbazillac et les rives de la Dordogne.

Le stick était constitué presque exclusivement de légionnaires et leur chef était moniteur-largueur.

Un débutant devait être le premier à sortir, et après un temps qu’il jugea suffisamment long, il imagina que l’arrivée sur zone était imminente.

En fait, le Cessna amorçait la énième ligne droite d’un hippodrome et ce n’était peut-être pas la dernière.

-          On arrive sur zone ? cria avec angoisse le bidasse.

Ce devait être ses premiers sauts en commandés et il découvrait Bergerac.

Le sous-officier ne comprit pas la question, emportée dans la tourmente de l’air déchiré par l’hélice tripale et s’engouffrant par l’ouverture de la porte.

A défaut, il offrit un large sourire et un vague signe d’acquiescement qui se voulait rassurant pour le néophyte.

Le bidasse prit cela pour un ordre comminatoire et sauta sans réfléchir !

Nous sommes restés cois quelques secondes, n’osant croire ce que l’on avait vu : ce type avait sauté à plus de 10 nautiques du terrain !

…Chef ! Oui, chef !

 

Philippe MATHIEU

(Brevet TAP 421902)


Bergerac et les Belges‏

Ainsi, il y eut à Bergerac une période que je qualifierai de « Belge ».

L’un des cadres techniques était un ancien mercenaire qui avait fait les quatre cents coups avec le sulfureux Bob Denard : le Katanga, les Comores…

Pour moi qui n’avait jamais quitté le Périgord, il détonait dans le profil commun de mes relations locales.

Il portait des cheveux gris mi-longs, et arborait des bagouses aux doigts, dont l’une avec une tête de mort. La classe, quoi ! D’ailleurs en parlant de doigts, il lui en manquait un, arraché par une de ses fameuses bagouses, restée accrochée lors d’un saut à la charnière de la porte d’un avion.

Il avait aussi un coreligionnaire, ancien mercenaire comme lui, qui trainait sur le centre avec son land-rover et ses deux bergers allemands (ou belges), magnifiques bêtes par ailleurs.

J’ai oublié leurs noms à tous deux, mais pas leur truculence et leur propension à être inventifs et créer des problèmes inimaginables…

Ainsi, un jour le « belge aux deux chiens » ouvrit un bar à bières (belges, of course !)  dans la misair.

A cette époque je n’avais pas parcouru le monde comme aujourd’hui et je découvrais avec délice, les bières bouchées avec des goûts exotiques. Ah… les Kriek à la cerise !

Il y avait aussi les incontournables Chimay, dont les capsules étaient propices à développer les capacités créatrices des assoiffés. Je me souviens que Ramon avait façonné un Pilatus avec les muselets (pour les non alcooliques, il s’agit de la cage en fil d’acier maintenant le bouchon). Son œuvre demeurait pendue au plafond.

Un jour, il s’était pris la tête avec un légionnaire tahitien qui avait eu le dessus « aux poings ».

Le bar avait été fermé le temps qu’il récupère sa vitalité et son amour propre. Une pancarte annonçait la couleur :

« Fermé jusqu’à ce que j’en ai envie » (sic)

François Lacorre qui avait été témoin de la bagarre m’avait rapporté que « les coups sonnaient comme dans les films ! »

J’avais eu l’occasion de sauter avec lui, un soir triste d’hiver où il faisait un froid de canard.

Nous nous battions pour être les derniers à sauter de l’avion afin de clôturer l’année, car le centre fermait ensuite pour la période hivernale.

Le compère belge était petit et râblé, moi j’étais plus grand et sec.

Au sol, il gelait déjà à pierre-fendre. Si on ajoutait la diminution de 6,5° par kilomètre d’altitude plus l’effet de peau dû à la vitesse de chute, c’est une température sibérienne (inférieure à -20°) qui nous avait saisie en quittant l’avion.

Dès que nous sommes sortis du Pil, il est devenu un point diminuant progressivement avec la chute. Adieu le VR, bonjour la chute en solo. Je hurlais de douleur à cause du froid qui torturait mes mains mal protégées. J’étais partagé entre l’envie de tirer tout de suite pour abréger mes souffrances dues à la vitesse, mais je me disais aussi que je resterais plus longtemps sous voile, ce qui augmenterait mon calvaire.

Bref, après une période de combat interne, je me suis retrouvé pantelant sous ma voile.

L’obscurité s’était déjà établie au sol, mais je distinguais un cercle de personnes se faisant autour du Belge, annonçant un problème.

Je me précipitais vers lui pour le découvrir grimaçant de douleur, avec le pied qui formait un angle droit avec la jambe.

-          Les pompiers sont prévenus ! cria quelqu’un…

-          Je ne veux pas partir à l’hôpital et laisser seuls mes clébards ! rétorqua l’ancien mercenaire…

-          J’ai déjà vu çà une fois (il était Belge, je vous dis) au Katanga !

Là-dessus, il prit fermement son pied entre ses mains puissantes et …crac ! redressa le membre fracturé.

J’eus comme un haut le cœur masqué heureusement par le pin-pon claironnant en approche qui dériva l’attention…


Le même belge, eut un jour maille à partir avec la maréchaussée.

Un soir « d’étude œnologique », Ramon manipula le Colt 45 du mercenaire.

Las, le coup partit et la balle parcouru l’intérieur de la jambe de Ramon en faisant les dégâts que l’on imagine.

Le Belge amena Ramon à l’hosto, qui prévint comme il se doit les autorités comme il est de coutume dans tous les cas de blessures par arme à feu.

Le Belge qui eut la visite des dites autorités prit cela comme une « trahison » d’avoir été « vendu » par Ramon.

J’imagine que les 2 compères se sont réconciliés par la suite autour d’une Gueuse Lambic !

 

Pour clore le chapitre belge, le mercenaire aux bagouses a connu une destinée tragique. Il avait migré vers un centre para plus au nord de la Dordogne.

Un jour d’ennui, où il n’était pas possible de sauter, nos deux inséparables compères d’outre Quiévrain décidèrent de tâter du parachutisme  ascensionnel avec une voile conventionnelle.

Le belge aux bagouses s’encorda au Land que pilotait son ami. Après une brève course, il percuta violemment le sol.

Même scénario : pompiers,  « ce n’est rien »,  « j’ai déjà vu ça… »

Il mourut à l’hôpital la nuit suivante d’une hémorragie interne, dans l’indifférence générale.

 

Cet épilogue clôtura le souvenir des mercenaires belges.


Roumanière et les chiens...

Une constante sur les terrains : les gamins et les chiens !

Le parachutisme se démocratisant vers la fin des années 80 (comprendre « pratiqué pas seulement par des militaires »), les familles arrivant dans les centres ont entrainé dans leur sillage leurs marmailles et leurs chiens.

La cohabitation avec les avions n’était pas idéale, mais à cette époque les aérodromes ne ressemblaient pas à Guantanamo et demeuraient accessibles au péquin moyen.

Ainsi à Bergerac, il y avait toujours une flopée de cleps, qui arrachait ponctuellement un juron du plieur, lorsque la meute passait au galop sur une voile au sol.

De tous ces canidés anonymes, l’un d’entre-eux appartenait à personne et avait élu domicile au CERP : il s’appelait « Manière » et arborait fièrement sa robe couleur rouille de chien sans race.

Il se trouvait toujours un impétrant pour demander :

-          Pourquoi il s’appelle « Manière » ?

Invariablement, on lui répondait :

-          Parce qu’il est « roux », Manière !


-----------

Je viens de découvrir, non sans une certaine émotion, ce blog au hasard d'un surf sur le net.
J'ai revu en photos des personnes qui sont toujours restées présentes dans mes souvenirs et je regrette de ne pas avoir été des vôtres lors du rassemblement de cet été .
Habitant la Dordogne à l'époque (Ribérac), j'ai découvert le centre en novembre 1983 et je l'ai fréquenté assidument jusqu'à mon départ de la région en 1989.
Par la suite, je suis revenu faire quelques sauts épisodiquement. J'ai arrêté le para en 2005.
Si je trouve le lien idoine, je mettrais en ligne quelques photos d'époque.
Merci pour votre initiative et peut-être à bientôt.

Philippe MATHIEU

Si vous me donnez les clés, j’aurais plaisir à vous adresser quelques photos d’époque, comme par exemple les sublimes Poças, ou François LACORRE, dont j’aurais aimé avoir des nouvelles.

En attendant, voici un cliché où je figure à gauche (j’ai oublié le nom de mes partenaires : Béatrice X et y Amagat ?)

J’aime bien cette photo pour la sensation de quiétude, d’apaisement, qu’elle apporte. On distingue à l’arrière plan Ramon, mais je ne me souviens plus du nom de l’agréable copain qui me faisait un clin d’œil.

 

-          Quelqu’un pourrait-il le nommer ? (put… d’Alzheimer !)

 

Parfois, l’ambiance était plus dissipée à bord. J’y contribuais pour beaucoup.

 

Un jour, j’ai eu la lubie de jouer à « Coucou ! Qui c’est ? » en mettant mes mains en bandeau devant les yeux de François, notre pilote du moment.

 

Le problème était que nous venions juste de décoller. Etant déjà moi-même pilote privé, j’avais attendu que la check après décollage soit terminée.

 

Les copains ont moyennement apprécié car  François s’est vengé, en le faisant payer à tous, par une manœuvre qui a retourné les estomacs délicats.

 

Comme beaucoup d’autres, j’étais amoureux d’elles à deux titres : elles étaient belles et elles constituaient une équipe !

 

Dans les moments d’attente trop nombreux, l’atavisme féminin ressurgit sous la forme du tricotage !

 

On ne pourrait évoquer le CERP sans son camion antédiluvien : bouton d’or !

 

-          Avez-vous été lâché comme conducteur pour aller chercher les paras à la cible ?

 

-          Moi, oui ! (fier)

 

 

Momo (Gérard Morazzani), est arrivé vers les  années 80, comme Directeur de Centre.

 

Il venait de quitter l’armée avec le grade d’adjudant ou adjudant chef, je ne sais plus très bien.

 

J’ai le souvenir d’un anniversaire mémorable.

 

Pour fêter ses 40 ans, il était convenu d’un saut chez lui, au milieu des vignes de Montbazillac.

 

Nous étions plus de volontaires que l’avion pouvait légalement en contenir.

 

Un tirage au sort avait été improvisé pour désigner les heureux élus.

 

Nous avions tous mis nos noms dans un chapeau et François Lacorre est intervenu avant le tirage en disant :

 

-          C’est bon, montez tous !

 

A la tombée du jour, avec les pleins partiels, le Pilatus n’avait eu aucune difficulté pour s’arracher. Je ne sais plus combien nous étions, mais nous étions tassés !

 

Je faisais partie du 1er passage , j’ai ouvert normalement et j’ai eu la surprise de voir passer Ramon en chute à hauteur de mes yeux. Il était du 2° passage et avait tiré très, très,…bas.

 

Ensuite, François nous avait gratifié d’un passage bas au-dessus de la maison, tous volets sorties, à très faible vitesse.

 

Un grand moment !

 

-          Qui en était ?





Le turn-over du personnel technique était fréquent dans les centres et Bergerac n’échappait pas à la règle. Au gré de leurs compétences ou de leur humeur du moment, les instructeurs venaient pour une saison, parfois plus ou parfois moins, et s’en allaient vers d’autres horizons.
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 12:42

Jean-Luc
Marylin à 18 ans
Des années après son charme reste le même

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 18:30
Je viens de découvrir ce site plein de merveilleux souvenirs !
Il me faudra recontacter ces personnages formidables que je n'oublierai jamais.
Je reviendrai sur le site plus tard.
Amitiés à tous.
Arlette

 
Arlette fait du Ski 
Un doc de G. Brun
Des nouvelles de Arlette, !!! Que de souvenirs !
Et nous faisions aussi un peu de ski,  aprés la chute, les gamelles à ski.
Christian Moreau, Gaston Brun et Arlette Binet  au Lioran en 68

Françoise tout d'abord

Oh la la ... Que de souvenirs enfouis mais qui reviennent... c'est à BERGERAC que j'ai effectué tous mes stages de parachutisme entre 1966 et 1969. Tous les noms cités me reviennent Michel PRIK, Paul FARDEL, MARTINCOURT, Claude VIGNEAU, ARMAING c'est incroyable comme la mémoire reste vivante. D'autres noms vont me revenir, j'en suis certaine ...
Bravo pour ce site qui fait revivre tant d'émotions.

 
Peut-être certains en reconnaîtront d'autres mais les noms... c'est tellement loin !
 
Que de peurs quand on débutait, mais que de bons souvenirs.
Notre paie y passait mais qu'est-ce qu'on était bien.
 


 
Doc. : Michel Prik junior

Actuellement elle dirige un centre de vacances à MONTBRUN dans la DROME

Les photos :

On pourra reconnaître sur celle de 1966 : VIGNEAU, MARTINCOURT, FARDEL, Danielle TILLIER, de MAISTRE... (moi, je suis sur le toit avec les cheveux courts) et
sur l'autre 1967, en haut, VIGNEAU, Dominique HUREL, Adolphe MROZEK, et en bas, moi et Danielle TILLIER. 
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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 12:58

Quel bon moment je viens de passer à consulter ce blog ! Le parachutisme est pour moi un vieux souvenir que je pensais bien enfoui ... (dernier saut en aout 84 , le temps passe !)
C'est avec un immense plaisir que j'ai voyagé dans cette période heureuse de ma vie : à Roumanière , même une cheville cassée était l'occasion de rire et de partager des instants de convivialité .C'est comme ça que j'ai découvert Bergerac : centre UCPA , 1er saut , 1er plâtre et un séjour pourtant inoubliable en compagnie de mon amie Pascaline (plâtrée dans les même circonstances) et des autres !
Après une longue période passée sur le plancher des vaches , j'ai trouvé un autre moyen de" voler" en pratiquant du trapèze volant .

L'album de Nadine


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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 12:31

Des nouvelles des australiens

Nous sommes aujourd'hui le 19 juillet 2009 les approvisionnements sont faits.

Nous nous mettons en route demain 20 juillet 2009 cette première étape est longue d'environ 350 kms, elle va nous amener vers "Tolderodden Rest Aréa" 7 kms W of Eidsvold, beside Burnett River. Nous y passerons notre première nuit de ce long voyage d'environ 8000 kms qui va nous amener pour Novembre à Perth en passant par les pistes du Nord de l'Australie.

Nous reprendrons la route le 21 pour une étape de 320 kms qui nous aménera à "Dululu Rest Aréa" à 70 kms of Rockhampton or 75 kms Nof Bilboa.

Le 22 nous arriverons à Sapphire Reserve après une route de 350 kms. Ce premier voyage de presque un millier de kms nous raméne sur les lieux que nous connaissons pour y avoir fait de la prospection de saphirs et de rubis il y a 12 ans. Nous y resterons environ 4 ou 5 jours, nous serons dans un "caravan park" pour retrouver un peu de confort.

Les photos viendrons avec une connexion à cette étape.

L'Aventure commence à l'aurore, à l'aurore de chaque matin……..

Nous vous souhaitons de bonnes vacances et un bel été.
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Nous sommes aujourd'hui le 23 juillet 2009 nous voilà au caravan park de Sapphire.

Depuis notre départ nous avons parcouru une distance de 868 kms ….sur de la route bitumée dans de très bonnes conditions, nous atteindrons les pistes du nord d'ici une dizaine de jours.

Les routes de l'Australie sont toujours aussi agréables surtout en ce qui concerne la lumière et la couleur du ciel d'un bleu très pur qui contraste avec le vert pale des eucalyptus et l'ocre de la terre.

Nous sommes maintenant sur le tropique du capricorne et nous avons gagné en températures, surtout la nuit !!!

Notre prochaine occupation pendant les 5 jours que nous restons ici sera de prospecter a  la recherche de saphirs et de rubis, en trouverons nous ? "wait and see"…..de toutes façons nous ne le dirons pas !

Demain nous irons à la grande ville la plus proche, Emerald, pour tenter d'avoir la connection internet.

Les 3 étapes suivantes nous ferons passer par Barcaldine, Winton et arriver à Kynuna ou Cloncurry suivant la forme du chauffeur.

Donc le prochain rendez-vous avec vous sera à cette destination avec de nouvelles photos.

Nous avons pour 2009 atteint  le but fixé au départ de la côte "est" le 20 juillet.

Celui de rejoindre Perth sur la côte ouest en passant par les pistes du nord de l'Australie.

Nous sommes arrivés le 1er octobre.

 Nous avons parcouru 10667 kms en 2 mois et 20 jours paisiblement sans problème, une seule crevaison (dans un caravan park!!).

 Nous nous installons ici à Rockingham au caravan park de Palm beach à 50 kms au sud de Perth pour 5 ou 6 semaines.

 Ensuite nous reprendrons la route pour faire le tour de la péninsule sud-ouest en 4 semaines et nous serons revenus ici 1 semaine avant de prendre l'avion pour la France le 14 décembre.

 L'aventure reprendra en février avec un visa tout neuf et cette fois cap à l'est en passant par le sud.

 Notre prochain courrier viendra de chez nous à Salles.

  See you soon.

 Jean-Claude  & Jeanine (Voyageurs Intrépides Permanents)















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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 16:33
Ca cartonne chez Laurence !











Chez Laurence ce n'est pas toujours vive la chaise longue !
Elle est habile de ses mains la petite soeur.
Pour meubler son temps elle fait elle même ses meubles... en carton

Cliquez sur l'image :
 

Laurence organise un stage carton le 12 et 13 septembre à Rouen
Postez vos messages en bas de page

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 12:29

  

Qui sera la lauréate du Prix Entrepreneure Responsable ?

 

Dom miss air

A partir des années 90, Dominique du Paty, Fondatrice et Dirigeante d'Handiréseau, s'intéresse de près à la production des ESAT (anciens CAT) et EA (anciens AP). Elle propose à son employeur la mise en place d'une véritable politique d'achats globale avec le secteur protégé.

www.handireseau.fr

HandiréseauDominique Du Paty prix de l'entrepreneuse 2ème édition

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non, non tu n'as pas changé...













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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 17:27

Robin et Marcel



Charlie, Jacques et ???










Pierrot, Robin et ???
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